Un principe important de la plupart des croyances religieuses est que la morale vient de leur dieu. Il n'y a pas de morale en dehors de leur dieu. Et, en particulier, en dehors de l'obéissance à leur dieu. Cela conduit beaucoup à dire que les non-croyants ne peuvent pas se comporter moralement et ne peuvent pas être moraux.
Albert Einstein a nié que la morale exigeait ou pouvait même avoir une source divine. Selon Einstein, la morale est une création purement naturelle et humaine. C'est une partie de l'être humain, pas une partie d'un royaume spirituel. Mais selon mon regard et ma vision, j'attribuerais la morale à une forme de justesse avec l'idée d'être droit dans ses bottes en toutes circonstances. Voici donc des paroles et citations d'Albert Einstein exprimant son point de vue sur ce qu'il estime être la morale et l'éthique chez l'humain.
1 - La morale est une question purement humaine
Le sentiment religieux engendré par l'expérience de la compréhensibilité logique des interrelations profondes est d'un genre quelque peu différent du sentiment que l'on appelle habituellement religieux. C'est plus un sentiment de respect face au schéma qui se manifeste dans l'univers matériel. Cela ne nous amène pas à faire le pas de façonner un être divin à notre image - un personnage qui nous demande et qui s'intéresse à nous en tant qu'individus. Il n'y a là ni une volonté ni un but, ni un must, mais seulement un être pur. Pour cette raison, les gens de notre type voient dans la morale une matière purement humaine. Bien que la plus importante dans la sphère humaine.
2 - La morale concerne l'humanité, pas les dieux
Je ne peux pas concevoir un Dieu personnel qui influencerait directement les actions des individus. Ou qui jugerait directement les créatures de sa propre création. Je ne peux pas faire cela en dépit du fait que la causalité mécaniste a, dans une certaine mesure, été mise en doute par la science moderne. Ma religiosité consiste en une humble admiration de l'esprit infiniment supérieur qui se révèle dans le peu que nous, avec notre compréhension faible et transitoire, pouvons comprendre de la réalité. La moralité est de la plus haute importance - mais pour nous, pas pour Dieu.
3 - L'éthique est exclusivement humaine sans autorité surhumaine
Je ne crois pas à l'immortalité de l'individu. Et je considère l'éthique comme une préoccupation exclusivement humaine sans autorité surhumaine derrière elle.
4 - Éthique basée sur la sympathie, l'éducation, les liens sociaux, les besoins
Le comportement éthique d'un homme doit être basé efficacement sur la sympathie, l'éducation, les liens et les besoins sociaux. Aucune base religieuse n'est nécessaire. L'homme serait en effet en mauvaise posture s'il devait être retenu par la peur du châtiment et l'espoir d'une récompense après la mort.
5 - Peur de la punition et espoir de récompense sans fondement moral
Si les gens ne sont bons que parce qu'ils craignent la punition et espèrent une récompense, alors nous sommes vraiment désolés. Plus l'évolution spirituelle de l'humanité avance, plus il me semble certain que le chemin vers une véritable religiosité ne passe pas par la peur de la vie, la peur de la mort et la foi aveugle, mais par la recherche de la connaissance rationnelle. ...
6 - Systèmes autocratiques et coercitifs inévitablement dégénérés
Un système autocratique de coercition, à mon avis, dégénère bientôt. Car la force attire toujours les hommes de basse moralité, et je crois que c'est une règle invariable que les tyrans du génie succèdent aux scélérats. Pour cette raison, j'ai toujours été passionnément opposé à des systèmes tels que ceux que nous voyons aujourd'hui en Italie et en Russie.
7 - Rien de divin sur la morale, c'est une affaire humaine
Le savant est possédé par le sens de la causalité universelle ... Il n'y a rien de divin dans la morale. C'est une affaire purement humaine. Son sentiment religieux prend la forme d'une stupéfaction ravissante face à l'harmonie de la loi naturelle, qui révèle une intelligence d'une telle supériorité que, comparée à elle, toute la pensée et l'action systématiques des êtres humains est une réflexion tout à fait insignifiante ... Question très proche de celle qui a possédé les génies religieux de tous âges.
8 - Le comportement éthique doit être basé sur la sympathie et l'éducation
[Un scientifique] n'a aucune utilité pour la religion de la peur et également peu pour la religion sociale ou morale. Un Dieu qui récompense et punit lui est inconcevable. Pour la simple raison que les actions d'un homme sont déterminées par la nécessité, externe et interne. De sorte qu'aux yeux de Dieu il ne peut être responsable. Pas plus qu'un objet inanimé n'est responsable des mouvements qu'il subit.
La science a donc été accusée de saper la moralité, mais l'accusation est injuste. Le comportement éthique d'un homme doit être basé efficacement sur la sympathie, l'éducation, les liens et les besoins sociaux. Aucune base religieuse n'est nécessaire. L'homme serait en effet en mauvaise posture s'il devait être retenu par la peur du châtiment et les espoirs de récompense après la mort.